Printemps 1990, Berlin Ouest. Officiellement, le Mur était tombé, mais la frontière existait encore. Il était possible de passer d’un côté à l’autre de la ville, moyennant visa.

Les reliques du mur de Berlin

Côté Ouest, au pied du mur, déjà passablement dégradé, une petite économie informelle s’était organisée.
Sur des tables de camping, on y vendait costumes militaires russes ou est-allemands, décorations…
Les vendeurs pouvaient venir de l’Est ou d’ailleurs. Ils avaient leurs réseaux de fournisseurs.

Les reliques du mur de Berlin

Compte-tenu de l’état matériel dégradé des armées de l’Est, prendre le risque de perdre un équipement pour le revendre à l’Ouest était une opportunité pour les militaires.

Berlin était à cette époque « the place to be ». Les touristes venus du monde entier s’y pressaient en nombre et les prix étaient déjà élevés pour des breloques honorifiques.
Les années qui précédèrent, ce n’est pas l’honneur qui importait aux habitants de l’Est de l’Europe, mais la liberté et les moyens de se nourrir correctement.

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