Ma ville sans glyphosate

Du glyphosate ou autre chose... Pendant des décennies nos communes ont usé de produits phytosanitaires pour détruire ces plantes qui naturellement ne demandaient qu'à vivre.

L'obstination et l'énergie déployées pour mener à bien cet œuvre n'a d'équivalent contraire que l'inertie à combattre la pollution de nos rues. Celles-ci sont jonchées de déchets en tous genres : emballages plastiques, mégots de cigarettes, pailles... qui finiront dans la mer ou dans la narine d'une tortue.

Nos villes et nos espaces publics sont aussi la proie de plantes opportunistes dont l'éradication pose problème aux services municipaux. La vente en jardinerie de ces invasives continue à être autorisée.

Les villes ont une écologie particulière. Il y fait plus chaud qu'en périphérie. Les plantes y trouvent l'occasion de s'exprimer. La moindre fissure dans le bitume, la moindre faille dans la matrice permettra à l'une ou l'autre de trouver sa place.

Apprenez à découvrir les plantes de votre quartier, qu'elles soient insignifiantes ou envahissantes, découvrez-les et aimez-les.

La plupart des plantes que l'on qualifie de « mauvaises herbes » sont parfaitement comestibles. Jadis, nos prédécesseurs cueillaient ces plantes et s'en nourrissaient. Il était plus rentable de les manger que d'acheter de quoi les détruire.

Bon, je vous l'accorde, bouffer un pissenlit qui a poussé sur un parking, ce n'est pas très sain. Mais si vous avez un jardin, vous pouvez toujours en prendre soin.

Je partage sur cette page mes découvertes au ras du caniveau.

Bonnes découvertes à vous. Punk 'not dead !