La crise qui nous attend nous ramène à l’essentiel. En triant mes vielles diapos, j’ai trouvée celle-ci.

Mes parents n’avaient pas énormément de pognon, et nous étions nombreux dans la famille.

Je logeais dans une piaule universitaire à 400 francs, à Lille, je faisais mes études à Roubaix, à une heure de tramway.
Nous étions 2 dans moins de 15 m2. Nous n’avions pas de frigo, pas de cuisine, pas de douche, pas de chiotte, juste un lavabo.
Le reste, les commodités, étaient dans le couloir… collectif.

Pour bouffer, nous allions au RU (restaurant universitaire), on ne mangeait pas de kebab.
Le soir on récupérait le reste de pain dans les panières, pour le manger le lendemain au petit dèj, raci et sec.

C’était il y a juste 32 ans. J’avais l’âge de vos enfants, de vos lycéens.
Nous n’avions pas d’ordi, pas de portables.
On ne téléphonait pas chaque jour à nos parents, on écrivait une lettre de temps en temps, au moins une fois par mois.

Nous étions vivants et plein d’espoirs pour les mondes à venir…

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