La passage français, Pasajul Francez, est une ruelle qui relie la Stradă Gabroveni et la Stradă Covaci, dans le quartier de Lipscani.

Comme l’ensemble des rues alentour, elle était commerçante et comptait plusieurs boutiques aux vitrines décaties, proposant un ensemble d’objets hétéroclites.

Les vitrines du centre historique avaient traversé les époques. Certaines pouvaient avoir existé depuis l’entre-deux-guerre, sans avoir été radicalement modifiées.

Sous le régime communiste, le petit commerce était très encadré. Parallèlement, le pouvoir s’engageait dans la création de complexes commerciaux modernes.

Au fil du temps, des besoins et des restrictions, l’offre des commerces a évolué, au point de devenir très généraliste après la chute du régime, en fonction des opportunités.

En mars 1992, on fumait encore beaucoup en Roumanie. De passe-temps addictif, le tabac devint un marqueur social fort avec l’arrivée des marques étrangères, surtout américaines, de cigarettes.

Le briquet à gaz était un objet indispensable, mais peu durable. Nombre d’artisans avaient trouvé la parade. Equipés d’une valve, les briquets jetables en plastique étaient devenus rechargeables. Les boutiques proposant ce service étaient nombreuses.

Cela peut faire sourire aujourd’hui. Toutefois, il ne faut pas oublier que les briquets sont une source durable de pollution. Il s’en produit des milliards par an.
La Roumanie a perdu ses réparateurs de briquets, mais elle n’a pas pour autant développé ses capacités de recyclage des déchets plastiques.

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