La rue de Lipscani , à Bucarest, traverse la Calea Victoriei (rue de la Victoire). Immédiatement à l’angle, se trouvent ces deux immeubles, dont le n° 21.
Les rez-de-chaussées étaient occupés par des boutiques, ainsi que les cours en retrait. Aux étages se trouvent des bureaux.
Au cours de mes deux premiers voyages, printemps et hiver 1990, je n’avais pas vraiment exploré ce quartier. On n’y trouvait que des boutiques désuètes et peu fréquentées. C’était gris et triste. Il s’agit pourtant du cœur historique de la cité.
En entrant dans ce périmètre commerçant de Bucarest, au printemps 1992, j’étais particulièrement impressionné.
Il aura fallu une année pour que la physionomie de l’endroit change radicalement.
Il était devenu plus aisé pour les Roumains les plus opportunistes d’aller à l’étranger et d’en ramener des produits nouveaux.
Les devantures anciennes avaient pris des couleurs. C’est là que j’ai sorti mon appareil photo.
Pour être franc, photographier en Roumanie en 1991 n’était pas simple.
On pouvait se voir supposé indiscret, amateur d’images miséreuses, appartenir à la police secrète, ou tout simplement déranger ceux qui tiraient profit des tout ce business plus ou moins légal.
J’ai une nostalgie particulière pour l’enseigne du club d’échec, aujourd’hui disparue.
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