Considéré comme une céréale, le sarrazin n’appartient pas à la famille du blé, du seigle ou de l’orge, mais à celle de la rhubarbe.

Elle est probablement cultivée dès le XIIe siècle en Bretagne, mais c’est plusieurs siècles plus tard qu’elle devient une des base de l’alimentation dans la péninsule. Elle serait originaire d’Asie.

C’est une plante qui aime les sols pauvres et qui s’adapte très bien aux systèmes de rotation de cultures. Bref, une plante de grande qualité, qui exprime sa noblesse dans de nombreuses préparations culinaires bretonnes.

L’industrialisation de l’agriculture, la modification des sols par l’ajout de chaux ou d’engrais, a failli porter un coup fatal à la culture de cette céréale qui tient une bonne place dans l’économie de la restauration.

Aujourd’hui, une très grande partie des farines utilisées dans ces si typiques crêperies bretonnes est importée de Lituanie ou de Chine.
En échange, les fermes bretonnes produisent des tomates cultivées sous serres chauffées au gaz russe pour concurrencer celles venues d’Espagne.

Quelques cultivateurs tentent de faire survivre cette culture, en adoptant des méthodes innovantes.

Théâtre Max Jacob, Quimper, dimanche 21 juin.

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