La Calea Moşilor est une des plus vieilles avenues de Bucarest. Elle reliait la Cour princière au champ de foire d’Obor où se tenait la cérémonie annuelle des « Moşii de Vară ».

La première partie de l’avenue fait partie du centre historique de la ville. Elle conserve en partie le charme du Bucarest ancien, derrière les bâches qui protègent les passants des chutes de pierres…
Le reste, bordé de vieilles maisons, avait été rasé et élargi après le tremblement de terre de 1977. Du Bd Carol I jusqu’à la place Obor, de hauts immeubles y avaient été construits.
C’est devenu une artère très passante où l’auto est reine et sur les marge de laquelle se sont implantées de nombreux commerces et officines.

Je ne suis jamais allé place Obor… Très excentré, l’endroit serait pourtant l’un des plus animés de Bucarest, l’un des derniers marchés agro-alimentaires de la capitale, l’un des derniers qui ne soit pas encore tombé sous l’appétit des spéculateurs et des grandes firmes internationales de la distribution des biens essentiels.
Mais je retournerai à Bucarest…

Dès la fin de l’année 1990, on commençait à trouver dans les boutiques bucarestoises des vêtements et des accessoires de mode qui rompaient résolument avec le style qui avait été celui des années de plomb.

Gabi avec craqué pour très joli sac à main… « A făcut o prostie » m’avait dit sa mère. Son prix pouvait me paraître dérisoire. C’était en réalité une fortune au regard du salaire moyen de l’époque.

Elle avait finalement regretté amèrement son achat et me demandait de l’accompagner à la boutique pour récupérer son argent…

Pour aller plus loin

Evocation de la Cale Moşilor, sur le site Bucureşti vechi şi noi : agonie des monuments historiques.

Târgul Moşilor de vară, par Maria Tănase, sur la TVR 1.

Petite promenade à la foire d’été d’Obor, qui semble réveiller la nostalgie des habitants de Bucarest.

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