Karaez, e miz Mae 2019.
J’ai vu un coquelicot. Le coquelicot veut vivre. Il vivra.
Il est même capable d’être là où vous ne l’attendiez pas… sur un mur par exemple.

Le coquelicot nous vient d’Orient. Il a suivi les premiers cultivateurs en Europe. C’est une plante messicole, elle accompagne les céréales cultivées, comme le bleuet. Sa capsule produit d’innombrables petites graines qui sauront attendre leur heure.

Le coquelicot aime les sols aérés. Ses semences resteront des années dans le sol avant d’attendre les bonnes conditions qui permettront leur germination. Les remblais de terre et les labours sont propices au développement de cette admirable plante. Les pétales de sa fleur rouge éclatant sont fragiles et délicats, un simple coup de vent les mettra à terre. Inutile d’en faire des bouquets.

Mal aimé des agriculteurs industriels, le coquelicot est devenu le symbole de la lutte contre la pollution chimique des sols, des corps et des esprits.
Il y aurait beaucoup à dire sur la symbolique politique et révolutionnaire de cette papavéracée.

Le coquelicot appartient à la famille botanique des pavots. Comme tous ses cousins il a de nombreuses propriétés, sans avoir les caractères excessifs et débauchés de certains d’entre eux.

Les pétales de ses fleurs peuvent être séchés pour préparer des tisanes. Ses touffes de feuilles feront d’admirables soupes, encore plus délicieuses si on les accompagne de jeunes pousses d’orties.

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