La pariétaire est une plante banale et peut attirante. On la trouve le plus souvent au pied des murs. C’est là que ruissèle l’azote, issu des fientes d’oiseaux, dont elle a besoin pour sa croissance.
Elle est aussi très fréquente aux abords des blockhaus et de tous ces endroits marqués par les guerres. Elle s’y nourrit des résidus de munitions.

Malgré tout, c’est une plante parfaitement comestible. Elle a d’ailleurs bon goût. Cela ressemble un peu à l’ortie, dont elle n’a pas les piquants. Elle en est une cousine, de la famille des urticacées.

Pendant le siège de Sarajevo, elle fut une importante source de protéines pour les habitants et pour leur survie. Ceci est loin d’être une anecdote. Georges Oxley nous le rappelle dans son ouvrage La fleur au fusil, paru en 2016, aux éditions Alternatives.

Quimper, août 2019.

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