A la faveur du regain pour les légumes anciens à la fin des années 1990, le panais est réapparu sur nos tables. Enfin, sur les tables des amateurs curieux de nature.

Cultivée pour sa racine dès l’antiquité, cette plante était très appréciée, avant d’être détrônée par la carotte au goût plus consensuel.

Elle n’avait malgré tout pas complètement disparu. Quelques jardiniers continuaient de la cultiver par endroits. Ailleurs, elle s’était échappée des jardins pour aller coloniser les bords de routes, les talus et les vergers.

La racine du panais sauvage, bien que moins charnue que celles qui sont cultivées, est parfaitement comestible. Il faut juste s’armer d’énergie parfois pour les déterrer. Ce serait précisément le cas ici…

A défaut de manger sa racine, il est possible de ramasser ses graines. Elles sont très parfumées et font un condiment intéressant pour les soupes de légumes ou les ragoûts.

Quimper, Moulin Vert, février 2020.

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