En fait de place, Vencelas est un long boulevard qui mène depuis le quartier de la gare jusque la ville ancienne.
Ce fut autrefois une immense place de marché hors-les-murs.

Cette place rend hommage à Venceslas (Vaclav) Ier, duc de Bohême et saint patron du pays. Sa statue équestre trône à l’extrémité haute de la place, au niveau du muséum.

Elle est bordée d’immeubles prestigieux à l’architecture variée et de grande valeur, mais aussi de nombreux passages, autre particularité de Prague.

La place Venceslas n'a pas toujours été ouverte à la circulation automobile. Mais c'est un lieu central à Prague, une sorte de "champs parisien" ou de "rambla barcelonaise".

On s'y promène, on s'y croise, on s'y rencontre, on y négocie, vend, achète. On y manifeste aussi.

Plutôt que de faire référence aux Champs Elysées parisiens, on pourrait parler de place de la « République », car c’est là qu’eurent lieu les évènements les plus marquants de l’histoire récente du pays.

C’est là que la population se rassemblait en 1989 pour protester. La mobilisation des Praguois aboutit à une des révolutions parmi les plus pacifiques de l’Histoire, la révolution de « velours ».

En 1990, nous ne pouvions pas avoir oublié le sacrifice de l’étudiant Jan Palach. Cet évènement nous avait été remémoré régulièrement par les médias lors de la guerre froide.

En août 1968, les chars soviétiques entraient dans Prague pour mettre un terme aux initiatives libérales de Dubček, que l’on nomme le « Printemps de Prague ». 

Jan Palach était cet étudiant qui auto-immolé par le feu en janvier 1989 pour protester contre l’invasion des chars soviétiques le mois précédent.

La détermination de Vaclav Havel de rendre hommage à Jan Palach, en y déposant une gerbe sur le lieu de son sacrifice, en février 1989, fut un des déclencheurs de la "révolution de velours".

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