Mes pérégrinations budapestiennes m’avaient conduites là, sur la colline de Buda, à proximité du Château.
Je voulais voir les décors d’une excellente bande dessinée italienne de Vittorio Giardino, Rhapsodie hongroise. J’avais été fasciné, autant par le dessin que par le scénario.
Il y avait foule devant l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, Mátyás-templom, une église gothique, parmi les plus anciennes de la ville. C’est l’église des couronnements royaux, un lieu chargé d’une forte symbolique européenne.
Elle vit le couronnement de Charles-Robert d’Anjou en 1309. Hunyadi Mátyás s’y fit aussi couronner roi de Hongrie. Ce dernier est un personnage historique que se partagent les Hongrois et les Roumains (ces derniers sous le nom de Matei Corvin), et non sans arrières-pensées nationalistes incompatibles.
J’étais là par hasard. Voyant la foule, j’avais pensé qu’il se passerait quelque chose. Je n’étais pas venu pour cela en Europe de l’Est au printemps 1990…
Le hasard m’a permis de croiser une icône de la seconde moitié du XXe siècle.
J’aime ces deux photos. Oui, le modèle était en soi très photogénique, je n’ai pas beaucoup de mérite.
Mais sur cette pellicule, l’ensemble du négatif était rayé, inexploitable, sauf ces deux seules images.
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