Bien qu’on y trouve des vestiges anciens, Budapest est bien une ville du XIXe, imposante et relativement homogène.
Ayant vécu à Lyon, 3 années auparavant, j’avais entendu dire que la capitale des Gaules avait de faux airs pragois. C’est d’ailleurs pour cela que le réalisateur Philip Kaufman y avait tourné son film L’insoutenable légèreté de l’être, d’après Kundera.
Voir des chars soviétiques dans les rues du vieux Lyon au petit matin avait eu quelque chose d’assez déroutant.

Sur les quais du Danube, je trouvait que Lyon ressemblait plutôt à Budapest. Il y avait cette colline sous laquelle passait un immense tunnel, ces nombreux ponts reliant les rives. Il y avait aussi cette manière qu’avait la ville de descendre de la colline pour s’étendre à perte de vue, ces immenses parcs en lisière de ville.

Dans les années qui suivirent, les capitales de l’Est servirent de décors à de nombreuses productions américaines ou européennes. Elles étaient relativement vierges d’artifices modernistes et les producteurs pouvaient y réduire leurs frais.

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