Les grande villes de Roumanie mirent un peu de temps avant de suivre l’exemple de Timişoara. A Cluj, un groupe d’étudiant fit face à l’armée dans la rue, le 21 décembre.

Une trentaine de personnes tombèrent sous les balles des soldats. Lucian Matiş était l’un d’eux. Ce garçon de 29 ans, originaire de Huedin, était un plasticien talentueux et prometteur.
« Qui a tiré ? »

Devant la librairie de l’Université, Piaţa Unirii, l’émotion était palpable un an plus tard. La Roumanie commémorait l’an un de sa révolution. Mais il faudra attendre de très longues années avant que le pays se stabilise.

En ce mois de décembre, la population était dans la rue, autant pour se souvenir, que pour contester de nouveau le pouvoir en place.

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