Le 13 mai 1990, je quittai Budapest. C’est une ville où je reviendrais souvent malgré le sentiment mitigé que j’avais de mon aventure dans cette métropole.
La cité ressemblait déjà à une capitale occidentale, agitée et où les habitants faisaient peu de cas des visiteurs en quête de découvertes.
En dehors de la ville de Pécs, connue pour sa superbe mosquée, je n’ai pas vraiment visité la Hongrie. Bien entendu, la seule visite d’une capitale n’autorise pas à un jugement définitif.
Une Hongroise rencontrée à Lille quelques années plus tard, et avec qui je suis resté ami, m’a permis d’avoir une autre vision de ce pays, en retrait de celle du touriste que j’étais. Je l’en remercie.
Je suis souvent retourné en Roumanie par la suite et particulièrement en Transylvanie, à Cluj.
Je remontrai souvent dans le Balt-Orient Express, descendant à Budapest et traversant la ville la nuit pour rejoindre une autre gare.
Il me viendra même à commencer à apprendre le hongrois. Cela me permettra d’apprécier la richesse linguistique de la Transylvanie.
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