La route en Moldavie pouvait voir alterner zones industrielles en ruine et paysages bucoliques.
Nous avions parfois l’impression de revenir 30 ou 40 ans en arrière, à une époque que nous n’avions pas connue, celle de nos jeunes parents.
Notre auto, ne passait pas inaperçue. Dans les villages, nous étions des bêtes curieuses. Nous étions très vite sollicités par des ribambelles de gamins.
Les adultes restaient, eux, plus en retrait.
Photographier naturellement n’était pas forcément aisé. Ce pouvait paraître intrusif. On pouvait aussi être méfiant à l’idée d’une image dont on ne connaissait pas la destination, dans un pays qui avait vécu dans la suspicion pendant quelques décennies.
Mais c’était aussi parfois l’occasion de belles rencontres et de beaux échanges.
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