En Moldavie, sur la route qui nous menait à Iaşi, nous nous étions arrêtés devant le mur de cette usine.
Que fabriquait-elle ? Nous l’ignorions, c’est cette peinture murale qui attirait notre attention.

L’Etat communiste avait pour habitude de valoriser le travail ouvrier et le Parti. Les murs d’usines n’y échappaient pas.

Nous étions garés un peu plus loin, avions fait quelques pas pour nous poster devant le mur, à côté du portail.
Nous avions à peine dégainé nos appareils photo, qu’un gros gardien en uniforme, se dirigeait vers nous en agitant les bras. Il nous demandait de partir, mais faisions semblant de ne pas le comprendre.
Puis arriva un autre homme, bien sapé. Il était syrien et parlait très correctement le français.
Il nous a fait comprendre que notre initiative était mal venue. Il nous était interdit de photographier. Malgré son sourire, l’homme était persuasif.

La Roumanie avait beau s’ouvrir au tourisme, tout n’était pas permis. A moins qu’il ne se soit agit d’une vielle habitude qui consistait à éloigner les curieux.
Pour les touristes, le pays valorisait son folklore, ses costumes colorés et son artisanat paysan. Mais nous, c’était ce qui restait de ce monde socialiste clos qui nous intéressait.

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