A Bucarest, au printemps 1990, l’excitation politique était à son comble. Le FSN nouvellement créé avait pris le pouvoir, sur les ruines du parti communiste roumain, mais en profitant de ses infrastructures.

Cependant, de nombreux groupes politiques tentaient de jouer leur partition. La période communiste et la dictature n’avaient pas totalement fait disparaitre l’aspiration démocratique née à la fin du XIXe siècle.
Certains partis, très anciens, avaient survécu de manière anecdotique dans des pays étrangers. Ils reprenaient pied sur le territoire.

Les années qui suivront seront riches en confrontations et en violences physique et verbales.

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