L’eau était bonne à boire à Bucarest en ce printemps 90. Bon… un peu chlorée. La ville bénéficiait d’un bon approvisionnement public et sain. Dans les campagnes, le puits était la règle, le modèle agricole ne nuisait pas à sa qualité.

Touriste improvisés, nous avions toutefois un problème d’approvisionnement. Nous ne connaissions pas dans cette ville de fontaine où boire (comme cela existe à Sofia). Il n’existait pas encore de magasins où nous aurions pu acheter de l’eau en bouteille « plastique ».

Il y avait heureusement à cette époque quelques terrasses, la plupart affiliées à des hôtels. Nous avions beaucoup bu sur ces terrasses.
Elles étaient de formidables lieux de convivialité. Avec le recul, nous y avions surtout rencontré des expatriés revenant en Roumanie et des gens bizarres, plutôt intéressés.

Selon les termes de mon ami Patrick, la bière avait un goût de « pisse d’âne ». Elle n’était disponible que vers 17h, principalement au « Carul cu Bere », une institution bucarestoise qui à l’époque ressemblait plus à un tripot qu’a un grand restaurant.

Sur les terrasse, on buvait le « sprits », ce vin blanc léger coupé d’eau gazeuse. Le serveur de noir et blanc vêtu vous posait la bouteille dans un seau rempli de glace.

Franchement, je ne sais pas si j’ai bu du cola en Roumanie dès le printemps 1990, ou seulement les années suivantes. Dès ce printemps 90, la capitale pullulait déjà d’observateurs occidentaux spéculant sur le potentiel commercial du pays.

Il n’y a pas de date sur cette étiquette qui semble rompre avec la rigueur marketing de la firme. Les coches sur les cotés vous assurent la garantie… à trente jours.

Pour aller plus loin...

Historique de la présence de Coca Cola en Roumanie (site officiel de la firme).

Provinalco Cluj,  est une entreprise de production de boissons alcoolisées de Cluj.

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