Bacău est un chef-lieu de département sur la route qui mène de Bucarest à Iaşi. C’est une cité moldave ancienne, lieu d’échange et à l’histoire riche.
Son patrimoine a été ruiné par les différents régimes dictatoriaux qui se sont succédés en Roumanie au cours du XXe siècle.
C’était devenu une ville banale et triste. Le Guide bleu de 1974 que je portais avec moi, seul guide disponible, acheté d’occasion, n’encourageait pas forcément à s’y attarder.
Malgré tout nous nous sommes arrêtés. Nous avions faim. Nous avions déjeuné dans un « auto-servire », un de ces « restaurants » où on faisait la queue pour acheter un plat chaud.
L’endroit n’étais pas si inhospitalier. Il fallait juste se faire comprendre, et surtout ne pas être exigeant sur la qualité de ce qu’on mangeait.
Bacău, sinon, était surprenante… J’étais particulièrement content d’être en auto et de ne pas profiter des transports en commun.
Deux ou trois photos de touristes, et on reprend la route…
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