Peu de citoyens d’Europe de l’Ouest allaient en Roumanie avant le début des années 90. Le pays était pourtant doté d’infrastructures, sur la côte de la Mer Noire et dans les Carpates. Il était aussi réputé pour ses cités thermales.
Le climat politique, dans les deux décennies qui ont précédées, était si oppressant qu’il pouvait faire tourner une escapade touristique en coûteux calvaire. Les Etrangers étaient bien sûr surveillés. Ils ne pouvaient avoir de contacts avec les Roumains, autres que ceux qui étaient chargés de les surveiller avec le sourire. Toute comparaison avec la Corée du Nord des années 2000 n’est pas irréaliste.
C’est avec ces nouvelles règles que les touristes étaient accueillis en Roumanie, dès janvier 1990.