Au printemps 1990, le bâtiment était à l’arrêt à Bucarest. « Quand le bâtiment va, tout va »… eh bien justement, le bâtiment était dans l’incertitude.
Le « conducător » avait mis le pays à genoux avec ses projets fous. Comme d’autres monarques avant lui, tel Louis XIV en France, avec son château de Versailles.
En affamant une partie de son peuple, Ceauşescu avait épongé la dette de l’Etat. A quel prix ?
Les grues ne tournaient plus, ni ne levaient. Le quartier sinistré de la capitale, à proximité de la « Maison du Peuple » était vide. Parfois on croisait une camionnette de la police.
Le gouvernement en place ne savait probablement pas encore ce qu’il ferait de cet héritage. Les Roumains pouvaient, quant à eux, compter sur les opportunistes mafieux héritiers de l’ancien système « socialiste » pour rentabiliser l’affaire.
L’urbex est une pratique très en vogue en Europe de l’Est de nos jours. De nombreux ouvrages sont disponibles dans les librairies.
Mais j’ai fait mieux. J’ai visité les immeubles qui seront les plus côtés de Bucarest avant qu’ils ne soient achevés.
C’est précisément de ce bloc que j’ai photographié l’église Mihai Vodă.
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