Après une après-midi passée sur les terrasses, nous avions dormi dans l’auto sur les boulevards.
Les touristes étaient les bienvenus en Roumanie, mais les hôtels restaient hors de prix. D’ailleurs, il n’y avait que des palaces.
Au petit matin, les balayeurs et les paveurs nous regardaient d’un air amusé. Nous avons attendu un petit moment avant de trouver une échoppe ouverte où nous avions mangé des covrigi.
Pour le café, nous avons dû attendre. Les terrasses étaient fermées. L’entrée des rares endroits que nous connaissions pour servir ce breuvage étaient barrées d’une chaise. Ménage.
Il y avait une sorte de cofeterie, Piaţa Unirii à l’extérieur du Hanu lui Manuc, cet admirable caravansérail. Les serveuses n’y étaient pas souriantes. Elles portaient des sandales de légionnaires en cuir blanc lacées jusqu’au haut des mollets.
Et puis nous avons pris la route, direction la Moldavie, au Nord.
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