Cette architecture est en effet fascinante. Elle me faisait penser à l’Antigone à Montpellier, conçu par Ricardo Bofill un petit peu plus tôt.
Au printemps 1990, le quartier était assez peu fréquenté. On y croisait quelques touristes, éventuellement quelques habitants qui occupaient les rares appartements terminés.
Qualifié d’architecture néo-stalinienne, ce style est profondément hérité du classissisme romain, qui balafra de nombreuses villes comme Paris ou Berlin, mais qui était parfaitement adapté aux villes nouvelles comme Washington.
Les concepteurs de ces immeubles se sont inspirés d’un immeuble déjà existant à Bucarest, le bloc Adriatica-Trieste, conçu par l’architecte prolifique Petre Antonescu, et situé Piața Națiunilor Unite (Place des Nations Unies), sur le bord de la Dâmboviță.
Six ampoules à 10 m de hauteur, à raison d’un luminaire tout les trente ou quarante mètres de chaque côté du Boulevard de l’Union qui fait trois kilomètres et demi…
Je vous laisse imaginer le nombre d’ampoules.
C’était une époque où une partie importante de la population roumaine avait de la peine à se nourrir.
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