Initialement nommé Boulevard de la Victoire du Socialisme, il fut renommé après la chute du régime. Son nom fait référence à l’unification des principautés roumaines, jusqu’alors intégrées dans les empires russe, ottoman et austro-hongrois.

Avec une longueur de 3500 m, ce boulevard se veut la réponse de la Roumanie aux Champs-Elysées.

Avant son percement, la ville avait subit un grave tremblement de terre, en 1977. Les bâtiments modernes s’étaient effondrés, les plus anciens étaient très fragilisés.
Ce fut le prétexte pour repenser la ville et la rebâtir suivant les préceptes du régime en place. De nombreuses maisons et bâtiments publics furent détruits.
Quelques lieux historiques furent sauvés et déplacés, telle l’église Mihai Vodă.

En mai 1990, l’avenue n’était pas encore achevée. Elle était peu utilisée. Bucarest ne comptait alors que peu de voitures.De nombreux immeubles étaient encore inoccupés

Aujourd’hui, cet immense boulevard n’est toujours pas réellement intégré à la ville.Les arbres ont toutefois grandi, ce qui lui a fait perdre cet air sinistre.

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