Alors que le centre de la place de l’Université, au cœur de Bucarest, était occupé et bloqué par les manifestants, toute une agitation régnait sur ses pourtours.

Carrefour névralgique de la « révolution » Roumaine, à l’intersection des plus grands boulevards de la capitale, la place avait vécu des moments difficiles en décembre.
Il y eut des blessés, il y eut des morts.

On y avait improvisé de nombreux monuments à la mémoire des héros de la Révolution. Ils étaient faits de bois ou de métal soudé, nombre d’entre eux témoignaient de l’esthétique paysanne et orthodoxe.

Malgré des décennies de régime, officiellement marxiste et matérialiste, les Roumains avaient conservé leur foi. Elle s’exprimait de nouveau publiquement.
On venait déposer des fleurs, allumer des cierges et rendre hommage à ceux qui avaient perdu la vie pour conquérir la liberté.

Tout un petit commerce s’était mis en place.

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