A l’époque, je clopais encore. Ce n’est pas ce que j’ai fait de mieux dans ma vie. J’ai donc testé les Dacias, les Sumer irakiennes, et Dures albanaises d’exportation.
La qualité de l’emballage de ces dernières était impressionnante par rapport aux Dacias roumaines.
La marque de clope est très vite devenu un marqueur social en Roumanie, dès le printemps 1990. La Kent avait fait ses marques. Fumer et se procurer des Kent était un sport de combat, tout comme se balader avec un sac en plastoc « Fnac ».
Fumer ostensiblement des Kent était une forme de libération, même si on n’avait jamais fumé.
Les clopes roumaines étaient particulièrement rapeuses. Je m’en suis servi plus tard pour me dégoûter du tabac. D’ailleurs, je n’ai pas fini les paquets.
O zi, se poate, c-o sa mai găsesc mărţisorul care imi a fost oferit…