Pour dire, Bucarest était une ville fascinante. Partout des grues, des bâtiments en construction dans des rues poussiéreuses.

Il y régnait une certaine agitation, conséquente à la libération de la dictature. Un certain stress aussi… la nécessité de profiter de tous ces produits qui du jour au lendemain avaient fait leur apparition dans les boutiques et sur les étals. Des produits pas si nécessaires, mais non plus pas si bon marché.

Le sac en plastique « FNAC » avait bonne cote, tout comme le paquet de clopes « Kent ». Il était évident qu’avant la fin de l’hiver 1989-90, les firmes commerciales occidentales avaient programmé leur introduction dans le pays, parfois sous sous de bonnes intentions culturelles.

Et derrière ce décor de théâtre inachevé, des ruelles calmes, verdoyantes et commerçantes.

Ces enseignes annoncent : chaussures, tailleur pour homme, maroquinerie, et peut-être un endroit pour manger.

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