Le tremblement de terre du 4 mars 1977 a été le prétexte pour Ceauşescu de reconstruire la ville suivant le modèle réaliste socialiste. Je me souviens d’un entrefilet dans le Courrier de l’Unesco, au début des années 80, alertant des destructions en cours. Ce n’est qu’en 1989 que le monde occidental et démocratique a découvert l’étendue du désastre.
La « maison du peuple » était censée accueillir les principales institution du pays. Il est le deuxième plus grand bâtiment administratif du monde après le Pentagone.
Il semblerait que le dictateur de l’époque n’ait pas la paternité de construire à cet endroit un tel édifice. Le roi Carol II aurait eu la même idée, mais son projet fut contraint par la 2e guerre mondiale.
Ce « palais du peuple » me fait penser au palais de justice de Bruxelles, tout aussi absurde.
En avril 1990, ce bâtiment n’était pas achevé. Il était néanmoins visitable par les Roumains et les touristes.
Pour aller plus loin...
De la systématisation de Bucarest à la destruction des villages roumains, sur le site de In Situ, la revue des patrimoines.